curry de noix de veau
Un autre plat tout à fait adapté à la saison. Le curry, c'est un plat simple, qui mijote, riche en saveurs et déclinable à souhait.
A gauche:
-curry de noix de veau.... sans veau
Au milieu:
-riz Jasmin nature, lentilles en décoration
A droite:
-pêches au sirop, un bocal fait par ma maman
Le curry de noix de veau.... sans veau:
Sans veau pour la version bento, mais avec veau pour la version homme carnivore.
Ingrédients:
-1 noix de veau pour un curry peu carné. En prévoir au moins 3 pour 4 personnes.
-tous les légumes que vous voulez. Ici:
-3 petites carottes
-4 petites pommes de terres
-2 petits rutabagas
-1 oignon
-2 piments verts doux et une rouge
-1 vieux poivron rouge tout frippé
-5 ou 6 grosses gousses d'ail violet
-5 ou 6 shiitake réhydratés par la cuisson
-1 paquet de curry coréen
La recette, eh bien... Je pèle, coupe et tranche tous les légumes en morceaux plus ou fins (très fines lamelles pour les piments, émincé pour l'oignon, dés pour les rutabagas, pomme de terre, tronçons de 2 cm pour les carottes...). Dans un grand faitout, je fais revenir les légumes dans un trait d'huile d'olive à feu vif. Pendant ce temps, je m'occupe de l'ail, que je laisserai en grosses gousses, et de la noix de veau que j'ai coupée en gros morceaux. Je les rajoute aux légumes et je mouille le tout à hauteur deux tiers environ. En tout cas je ne recouvre pas les légumes. Je remue bien le tout et laisse cuire toujours à feu vif deux ou trois minutes. Enfin je rajoute la poudre le curry, je remue bien pour la répartir, je baisse sur feu doux, je couvre et je laisse mijoter 30 minutes. Il faut surveiller la cuisson de temps en temps, remuer pour que les légumes n'attachent pas, et rajouter de l'eau si la sauce devient trop épaisse.
Ce curry est "mild", soit moyen, mais méfiance. Je le trouve assez peu épicé en effet, mais ma tolérance à l'épicé est très haute (j'adooore ça), et il faut se méfier de la cuisine coréenne, qui a tendance a bien arracher. Je n'ai pas goûté la noix de veau, mais FlyingMan l'a trouvée un peu dure. Je n'y connais rien en viande, alors je teste. Ce n'était certainement pas le morceau le plus approprié pour une cuisson mijotée. Au fait, la noix, c'est où? C'est le n° 9 sur la bête.
Les pêches au sirop:
Plus de fruits à la maison, j'ai donc exploré les bocaux. Merci maman, c'était très bon.... la première bouchée. Car j'ai été privée de dessert. J'ai découvert au milieu des fruits une vilaine bébête, j'ai suspendu le mouvement de la cuillère à ma bouche, ai retenu un spasme de dégoût qui a failli me permettre de vérifier à quoi ressemble mon curry sur le retour, et je suis partie loin de la vue de mon petit bol le temps de retrouver mes esprits....
Oui, d'accord, ce n'est qu'une petite chenille de rien du tout, cuite qui plus est et peut-être même fameuse, mais pour moi, désolée, c'est rédhibitoire. Exit le dessert.